Au fur et à mesure de nos pratiques de Résolution Émotionnelle ou Tipi, nous constatons des points d’attention importants et avons pensé à quelques pistes à exploiter en cas de bug.
Il n s’agit en aucun cas de recette de cuisine à appliquer sans la faire vôtre. Ce sont des idées de solutions que nous trouvons pertinentes dans beaucoup de cas mais le vôtre ne sera peut être pas (ou pas totalement) adapté.
Si vous avez suivi une de mes initiations (cf prochaines séances), cela peut vous servir de pense bête ou de mise à jour car j’y reviendrai au fil du temps.
Cherchant e nouvelles idées en permanence et ne prenant pas tout le temps nécessaire à publier tout ce document, je préfère le publier en l’état et prendrais le temps de le finaliser au fur et à mesure.
Impossible de m’y mettre
- Ai-je vraiment envie de m’y mettre, de résoudre cela ? Quels bénéfices je tire de la situation telle qu’elle est aujourd’hui ? Quels risques j’imagine à changer la situation ?
- Est-ce vraiment moi qui ai envie de changer ou qui suis gêné par la situation ou ai-je envie de le faire pour d’autres ? (J’ai envie d’arrêter de fumer pour moi ou parce que ce n’est plus socialement acceptable ?)
- Je peux me mettre des pense-bêtes là où se passe la situation (post’it sur mon paquet de cigarette, mon briquet ; sur le réfrigérateur pour les glaces ou le fromage ; sur mon volant pour la vitesse …)
- Je peux éclaircir les causes de mes blocages avec du coaching
Impossible de fermer les yeux
- La tension, la peur est trop forte, je ne peux pas laisser cela si près de moi sans tenter de le contrôler au moins visuellement, sans savoir exactement ce qu’il devient.
Le gouffre est trop proche pour une personne qui a le vertige ; les impôts sont complexes pour un phobique des papiers ; mon beau père me fait trop flipper pour une belle fille anxieuse de la nouvelle vie de sa mère ; j’ai trop peur quand il conduit comme ça, on vas mourir si je ne le surveille pas - Le danger est réel, c’est imprudent « pour de vrai » de fermer les yeux …
Le chien est trop proche et aboie trop fort ; je vais encore me faire agresser par quelqu’un si je ne reste pas vigilante sur ces trottoirs ; si je ferme les yeux, je ne verrais pas les voyants d’alerte qui vont surement s’allumer dans cet ascenseur ; - L’émotion est à son comble, je suis hors de mes gonds, je suis hors de moi !
Cet espèce d’énergumène, ce cloporte, ce malotru vient de nous passer devant alors que j’attends depuis 1 heure et cet ostrogoth ne lui dit rien … je vais leur arracher les yeux à tous les 2 ; Ca fait 2 heures qu’il devrait être rentré et même pas un sms, rien . il a du lui arriver quelque chose cette fois ci !
- Vous devez en autonomie en situation prendre l’émotion quand elle survient. Elle arrive et repart comme une courbe (cf ci-dessous). Vous devez la traiter quand elle est pure.
Vous l’aurez pure à sa naissance, de faible intensité mais pure ; à sa montée en intensité, à son paroxysme (moins exploitable certainement car vous ne serez plus vous même) ;et au début de sa redescente. Après, l’émotion sera d’abord teinté, puis entachée puis polluée par d’autres sentiments qui viendront s’y joindre (culpabilité d’avoir encore fait/cru cela, gène, fierté …) et vous ne saurez plus sur quoi vous travaillerez. - L’émotion capturant le cognitif, elle vous fait croire à une réalité autre. Vous ne pourrez donc plus faire de résolution émotionnelle ou de Tipi à ce moment là. Il faut donc la prendre au démarrage et se mettre en sécurité pour rassurer le cerveau qui lui a fabriqué son émotion pour se protéger.
Le phobique va se mettre hors de portée de son horreur, celui qui souffre de vertige va s’assoir à quelques pas du vide et celui qui est arrivé au sommet de son émotion la traitera une fois calmé. - Les maîtres mots sont donc pureté et sécurité.
Sensations n’évoluent pas ou ne s’apaisent pas
- Il se peut que vous soyez bloqué sur une sensation forte ou intense et qu’elle capte mon attention. Je suis kidnappé et ne ne peux plus penser à rien d’autre. Nous appelons cela la Focalisation. Elle peut mener à des douleurs physiques importantes, n’y restez pas coincé.
Avec ce qu’il m’a fait, comment je peux me laisser aller ? Il est drôle le Jean B de nous dire ça, c’est juste pas possible ! - Vous pouvez être impressionné par une sensation (ou le manque de) et ne pas parvenir à lâcher prise.
J’ai peur de cette toux qui va finir par me faire vomir, ça fait mal en plus … - L’émotion comme nous l’avons vu ci-dessus peut être trop intense, trop forte. Vous êtes alors capté par celle-ci et ne pouvez pas ressentir ce qui se passe dans votre corps, peu les sensations et pas du tout les évolutions.
- Votre émotion est présente depuis longtemps et il s’agit plus d’un état émotionnel qui dure que d’une émotion soudaine.
Ça fait 15 jours que j’attends ce courrier, j’en peux plus, ca me déprime depuis des jours … Je ne sais pas ce que j’ai depuis ce matin. Je me suis réveillé comme ça et ne bouge pas depuis …
- Il faut redonner la main au corps. Nous avons 2 options pour cela : renforcer le pouvoir du corps ou défocaliser le cerveau, le divertir.
- On peut mettre les mains « là où ça fait quelque chose, et suivre avec quand ça bouge », c’est ce qu’on dit aux enfants.
Cela permet de court-circuiter le cerveau et de travailler du corps au corps. - Laisser évoluer une sensation en la regardant est compliqué… on peut laisser évoluer globalement toutes les sensations, sans regarder l’une plus que l’autre. On peut aussi en cas de focalisation sur l’une aller voir l’autre quelques instants pour laisser la première vivre sa vie.
- on peut aussi occuper le cerveau en lui demandant de piloter la séquence. Le laisser nous guider : « qu’est ce que ça fait dans ton corps ? où ? comment ça évolue ? et là ? c’est fini ? … il ne sera plus en crainte mais en action, et laissera le corps faire son travail.
- Le cerveau peut aussi se voir confié la mission d’écouter les bruits extérieurs, de nous faire marcher ou réciter une poésie qu’on connait vraiment par cœur (ce doit être vraiment automatique), il lâchera ainsi son attention trop forte à l partie du corps concernée.
- Si la situation reprends le dessus, faire que le cerveau vous demande ce que ça fait et où cela se sent dans votre corps.
- Situation toujours présente à l’esprit : lâcher la situation, revenir au corps : « c’est où dans le corps »
- Si vous êtes dans la suite trop éloignée d’une émotion, vous devrez patienter jusqu’à sa prochaine survenance et l’attraper au bon moment.
Vous pourrez aussi faire appel à un praticien (contact ?) pour le traiter en différé. - Si vous êtes dans un état latent, vous pouvez attraper l’émotion à la faveur d’une rechute. Même sur un état persistant, chronique ou latent, il y a des moments où l’on va un peu mieux ou un peu plus mal. Nous avons eu de bons résultats quand les personnes traitaient l’émotion au moment de la rechute. Sinon, là encore la procédure Troubles Chroniques, ou Cors Dépendances ou Psychosomatique (selon les chapelles) vous permettent d’obtenir de bons résultats avec un praticien (contact ?).
Une seule sensation
- Quand vous ne ressentez qu’une seule sensation, reportez vous tout d’abord au paragraphe ci-dessus (Sensations n’évoluent pas ou ne s’apaisent pas / focalisation)
J’ai un gros tremblement dans la jambe droite, mais que ça.. non je n’ai rien d’autre … - Il se peut aussi que vous ne ressentiez qu’une seule sensation globale et omniprésente ou au contraire que vous ne ressentiez qu’un grand vide. Il s’agit dans ce cas là d’une empreinte globale et suffisante. Laissez-là évoluer et laissez s’exprimer les autres sensations qui viendraient.
Je ressens un grand vide, ce n’est pas qu’il n’y a rien mais mon corps n’est qu’un grand vide …
Je suis comme traversé par un courant électrique, par un grand froid des pieds à la tête … - Enfin, il se peut que votre sensation ne sois pas l’empreinte de votre émotion mais une sensation elle-même induite par l’émotion qui vous submerge. L’émotion est une stratégie mise en place par le cerveau pour palier une tension due à un type de situation. Cette situation a provoqué une réaction. Le travail de la résolution émotionnelle se raccroche aux sensations originelles de l’émotion, pas aux sensations qui sont les résultantes de la stratégie.
Par exemple (mais attention, sans que les sensations ici décrites ne soient toujours des résultantes … elles peuvent tout aussi bien être des sensations empreintes …), des dents serrées, des poings serrés, un mal au ventre … sont peut être des prémices d’une réaction stéréotypée.
Il faut dans ce cas en chercher d’autres.. mais c’est difficile de savoir ce que sont ces sensations. Là, on relève plus du praticien.
Pas de sensation
- Lorsqu’on ne ressent aucune sensation, nous pouvons être hors d’une émotion, pas au bon moment sur une émotion ou encore coupé de nos sensations.
- Nous pouvons avoir l’impression d’être gêné par quelque chose (ou de devoir être gêné par quelque chose) et donc devoir faire un travail pour le résoudre. Hors il n’en est rien est parfois ce qui est recensé comme devant être un traumatisme par tout un chacun n’a produit aucun effet sur nous, ou tout au moins n’en a laissé aucune trace perturbante.
J’ai perdu mon père à 10 ans et je voudrais travailler ce traumatisme. Quand cela vous gêne t il ? ben … pas tellement en fait. ok, merci ! - Parfois l’émotion a été vécue et nous voulons la traiter trop tard et elle n’est plus pure, ou bien les mécanismes de protection sont déjà mis en œuvre. L’émotion n’étant plus la vraie, elle ne produit pas les sensations empreintes. dans ces cas là, il faut reprendre cette émotion au bon moment. cf la courbe plus haut qui explique cela.
- Idem pour l’absence de sensations dû au cerveau qui ne lâche pas et qui trouve trop dangereux de laisser faire, de lâcher prise. Cf encore ci dessus où j’explique comment occuper et/ou rassurer le cerveau pour qu’il accepte de lâcher.
- Enfin, on a parfois une impression de vide ou de flottement, et là encore, cf plus haut pour la sensation unique de vide (« sensation globale ») : on laissera évoluer ce rien
Sensations reviennent à la vérification
- Action sur les sensations (contrôle) => lâcher ce contrôle, faire confiance au corps
Sensations nouvelles à la vérification
- 2e émotion générée par la situation => à résoudre également
J’ai du mal à distinguer émotion et sensation
- Mettre une main là où ça fait quelque chose dans corps, puis la 2e main sur l’autre sensation et suivre les évolutions avec les mains
Pas de crainte : rappel : pas de passage à l’acte !
Si vous ne trouvez pas, prenez RdV avec moi pour que je vous aide.